L’AQANU-Montréal vous invite à son quillethon annuel !

C’est le samedi 14 octobre 2023, qu’aura lieu la 14e édition du quillethon de l’AQANU.  Organisée par le groupe de Montréal,  l’activité se tiendra au Salon de quilles Grande-Allée, situé au 1400, rue Grande-Allée, à Terrebonne. Cette fois encore, les profits du quillethon serviront au financement du projet des cantines scolaires de l’École Notre-Dame de Fatima de Rivière Froide, en Haïti.

À l’arrière-plan, la trésorière de l’AQANU se demande combien de quilles elle a fait tomber. (Photo Jean Max St-Fleur)

 

Le quillethon se déroule de 14 h 30 à 18 heures. Le coût est le même depuis 2016.

Ainsi, il en coûte 25 $ pour les adultes et 10 $ pour les 12 ans et moins pour trois parties. La location des chaussures coûte 3,25 $, payables sur place.

On peut réserver ses billets d’ici le 24 septembre auprès de l’une ou l’autre des personnes suivantes :

Jeannine Paré : parejeannine14@gmail.com            450 941 0755

Jean-E. Léon :jeanemmanuell@yahoo.fr          514 213 2040

Francesca D :lisiefrancess@yahoo.fr                        514 609 1021

Danielle Marcotte:dmarcotte87@gmail.com           450 621 5952

Andrée Fortin :andree.fortin39@gmail.com            514 461 1176

Jean-Max St-Fleur :stfleurjeanmax@gmail.com      438 989 8329

Robenson Louigene :louigenerobenson@gmail.com 438 336 7282

 

Les jeunes joueurs sont également invités (Photo Jean Max St-Fleur)

Le Club des 100

Toutes les personnes qui, au cours de la dernière année, ont adhéré ou renouvelé leur participation au Club des 100 de la région de Montréal sont admissibles au tirage d’une bouteille de rhum haïtien Barbancourt (4 ans d’âge). Il est possible de renouveler sur place le jour même du quillethon.

 

Si vous ne pouvez être présent le 14 octobre, mais souhaitez appuyer la cause, vous pouvez offrir un don à l’AQANU-Montréal en utilisant l’un ou l’autre des trois modes de paiement suivants : par virement Interac : tresorerie@aqanu.org Utilisez le mot de passe Quilles 23 

 

Dans un courriel distinct, à la même adresse de courriel, communiquez votre adresse  civique et votre courriel. Ceci vous permettra d’obtenir un reçu. SVP, précisez s’il s’agit d’un don ou d’une inscription au quillethon.

Ou par chèque, libellé au nom de l’AQANU, et posté à l’adresse suivante : Danielle Marcotte, 221, rue Labonté, Rosemère J7A 3M6.

Ou en argent comptant remis à l’une ou l’autre des personnes ci-haut mentionnées.

On vous attend le samedi 14 octobre!

L’équipe de l’AQANU-Montréal

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Projet SOJETHO : des «péripéties» jusqu’à la toute fin

Invité à livrer un bilan du projet d’élevage caprin soutenu par l’AQANU-Bois-Francs et financé par la Fondation internationale Roncalli (34 500 $), son responsable, Wilson St-Brun, de Solidarité des jeunes de Thomonde (SOJETHO) a dit qu’il laissera une «marque indélébile sur les natifs» de Jean-Jacques, Savanne Plate, Lascamdrique, Virgile.

Il a rappelé qu’en trois phases, le projet amorcé en mai 2022 dans la localité de Goyave a d’abord créé un bureau, un hangar et un parc.

Une trentaine de familles – priorité ayant été donnée aux veuves – ont reçu une formation sur divers sujets reliés à l’entrepreneuriat et à l’élevage de chèvres, qu’en Haïti on appelle aussi «cabrits». Le tiers des bénéficiaires du projet sont des femmes.

SOJETHO garde des géniteurs dans son nouvel enclos, leurs «services» étant offerts gratuitement.

«En plus de la formation, des soins vétérinaires légers sont offerts par l’organisation. Des médicaments de parasitage, de stimulation des hormones mâles et femelles sont disposés gratuitement au bureau pour les bénéficiaires du projet. Dans les prochains mois, nous espérons recevoir une trentaine de chèvres de la part des bénéficiaires pour une redistribution comme prévu», précise le responsable de SOJETHO.

Selon le rapport de certains bénéficiaires, des chèvres auraient mis bas, signale-t-il.

Il ajoute que déjà, on peut constater une augmentation du cheptel caprin dans les localités du projet grâce à la distribution des cabrits et des appuis techniques de SOJETHO.

 

«Pour la réalisation de ce projet, la collaboration des responsables de l’AQANU – Richardson Eugène et Reginald Sorel – était sans faille. Les habitants des localités nous ont donné des supports démesurés et des appuis inconditionnels. Évidemment, avec le projet, nous ne sommes pas arrivés à toucher le problème de l’eau qui s’abat sur la zone, surtout à la saison de sécheresse», dit encore Wilson.

La réalisation du projet ne s’est pas effectuée sans peine, on s’en doute, SOJETHO ayant connu plusieurs «péripéties».

Il les énumère. « Parfois les routes sont en très mauvais états avec la tombée de la pluie. L’accessibilité est extrêmement difficile. Ensuite, lors de l’exécution du projet, certains montants ne peuvent répondre à certaines rubriques. Chaque fois, il faut faire des réajustements. De toute façon, à 80%, nous avons honoré les promesses du projet. Les objectifs sont atteints de manière satisfaisante.»

L’installation de panneaux solaires au bureau qu’a construit SOJETHO constituait la dernière phase du projet caprin. (Photo SOJETHO)

Encore récemment, SOJETHO a dû, en raison de l’imminence de la tempête tropicale Franklin, presser le pas pour transporter sur une route cahoteuse du «matériel aussi sensible» que des panneaux solaires qu’elle a installés à son nouveau bureau de Goyave. Les panneaux sont rendus à bon port comme en témoigne la courte vidéo que nous a fait parvenir SOJETHO. https://youtu.be/XJ3vIRWN-LI

«Nous espérons d’autres projets pour garder le rythme et améliorer les conditions de vie des habitants tant nécessiteux», a conclu le responsable de SOJETHO.

Hélène Ruel

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Malgré la crise, la «quête» en terre haïtienne de sœur Mamoune s’est bien passée

Soutenue financièrement par l’AQANU, la Fondation Jacques et Michel Auger de Victoriaville, par la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ) ainsi que par sa communauté haïtienne des Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST), sœur Marie Mamoune Maurice a, par Zoom, présenté l’état d’avancement de son projet doctoral.

Elle prépare en effet une thèse sur les facteurs de réussite scolaire en Haïti, thèse qu’elle espère pouvoir soumettre à l’Université Laval à la fin de la session d’hiver 2024.

Malgré la «période de crise très alarmante» qui bouleverse son pays depuis plusieurs mois, elle dit, contre toute attente, que sa collecte de données s’est, en général, bien passée. Elle a concentré ses recherches dans le Haut plateau central, une région plutôt calme comparativement à d’autres. «Grâce à Dieu», a-t-elle dit, se montrant aussi reconnaissante à la persévérance des collaborateurs qui, à moto, ont pu distribuer ses questionnaires à des élèves de près d’une soixantaine d’établissements; 1490 élèves y ont répondu.

Sans dévoiler les résultats de sa recherche, elle a aussi pu recueillir les réponses de près d’une centaine d’enseignants tout en ayant obtenu de plusieurs dizaines d’entre eux que la caméra les capte, dans leur classe, en train de dispenser leurs cours. Ce sont ces vidéos qu’elle est présentement à analyser.

Des membres de l’AQANU ont pu échanger, par Zoom, avec sœur Marie Mamoune Maurice. (Photo Hélène Ruel)

Reste que les gens de l’AQANU ayant assisté à sa présentation se sont montrés admiratifs de la façon ingénieuse dont sœur Mamoune a surmonté les embûches inhérentes aux misérables conditions haïtiennes.

Car si la région où elle a mené sa quête doctorale ne présente pas de problèmes de sécurité comme dans ces zones où il y a braquage, elle n’en vit pas moins des difficultés.

Sœur Mamoune a nommé la cherté de la vie, le manque de carburant (en quantité comme en qualité) pour les déplacements entre les écoles, les conditions physiques des établissements scolaires.

La longue grève des enseignants, les absences d’élèves, les retards d’enseignants provoquant l’annulation ou le report de rendez-vous ont aussi compliqué la collecte de données et occasionné des dépenses inutiles à la rubrique des transports.

Mais, tout compte fait, le budget d’un peu plus de 11 000 $ alloué pour ce projet doctoral a été respecté, a-t-elle précisé, les dépenses de transport plus élevées que projetées ont été compensées par la réduction de celles prévues concernant le taux de change.

Sœur Mamoune a remercié l’AQANU et les contributeurs pour leur soutien qui lui donne courage, force et lumière. «Vous nous aidez à reconstruire notre Haïti chérie!» Elle admet que son pays ne sera pas sur les rails dans les prochains mois et que l’amélioration de son système d’éducation constitue un défi.

Hélène Ruel

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AQANU-Granby : trois projets «nutritifs» à Fort-Liberté

Chose promise dans le Cyber-bulletin de juin, chose due dans celui de septembre au sujet de l’AQANU-Granby, laquelle a fait l’objet d’articles dans les médias de sa région.

Ainsi, grâce à l’aide financière obtenue du ministère québécois des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF), de la Fondation Louise-Grenier et d’une autre fondation du Québec, l’AQANU-Granby soutient trois projets au Centre agropastoral de Fort-Liberté au nord-est d’Haïti, cette ferme-école que développe et gère la communauté des Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST).

La subvention de 8000 $ du MRIF sert à financer l’implantation d’un système de culture hydroponique, deuxième phase d’un projet original amorcé avec un système d’aquaponie.

Cette deuxième phase devrait se concrétiser d’ici l’automne avec l’aide d’un agronome. Au total, cette deuxième installation nécessite une contribution de 15 000 $, la part de l’AQANU-Granby s’étant également bonifiée de celle de l’Association québécoise du Plateau central et de l’apport de la communauté des PSST.

La Fondation Louise-Grenier a également offert une contribution de 8000 $ pour un tout autre projet, celui-là visant la culture de moringa et de plantes médicinales. L’AQANU-Granby a, pour sa part, versé une somme de 1500 $.

C’est dans ce champ qu’on installera les plantules de moringa… et qu’on entretiendra la mémoire de Louise Grenier. (Photo PSST)

Plusieurs vertus seraient attribuables au moringa, une plante connue en Haïti, précise Clément Roy, membre de l’AQANU-Granby. Il en parle comme d’une plante nutritive qui, une fois séchée et mise en poudre, sert de supplément alimentaire. «Elle serait particulièrement bénéfique aux jeunes enfants des cantines scolaires que dessert déjà le Centre agropastoral de Fort-Liberté.»

Le champ a été circonscrit pour la culture de moringa, les plantules de la pépinière devant être transplantées bientôt.

D’autres plantes médicinales devraient aussi être cultivées au Centre agropastoral. Clément précise qu’une part de la récolte pourra être commercialisée.

C’est d’ailleurs le cas pour les œufs que produisent maintenant les deux poulaillers construits à Fort-Liberté, le deuxième ayant été financé à 25% par l’AQANU-Granby, une contribution de 10 000 $. Une autre fondation québécoise a permis la réalisation du deuxième poulailler.

À ce jour, le deuxième poulailler est fonctionnel à 90%. Il a fallu patienter plusieurs mois afin d’obtenir tant les poules que les cages, les conditions de transport étant fort compliquées en Haïti. Une fois installées (en février), les poules ont mis du temps à pondre.

En principe, les 1700 poules des deux installations permettent de servir des œufs à au moins 2000 écoliers des environs de Fort-Liberté. Lorsqu’il y a congé scolaire… ou fermeture d’école (ce qui fut le cas à plusieurs reprises en raison du chaos social), les œufs sont vendus à des marchandes qui en font le commerce. «Initialement, le projet prévoyait la vente de 15% de la production, ce qui permet de payer les dépenses des poulaillers», spécifie Clément.

Hélène Ruel

 

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SOJETHO : un projet dont on espère qu’il fasse des petits

Texte tiré du Cyber-bulletin 13.10 de juin 2023

«Merci AQANU, merci Roncalli!». Ces mots ont été prononcés, à l’unisson, lors de la cérémonie ponctuant la distribution des cabris à une trentaine de bénéficiaires, autant de femmes que d’hommes. (lien vidéo SOJETHO Merci)

Ce projet de développement de la filière caprine piloté par Solidarité des jeunes de Thomonde (SOJETHO) en Haïti, soutenu par l’AQANU-Bois-Francs et financé au coût de 35 500 $ par la Fondation internationale Roncalli vient de franchir une importante étape.

Après avoir construit enclos, bureau et entrepôt, SOJETHO a enfin pu distribuer des chèvres à 30 familles et leur dispenser une formation leur permettant de raffiner leurs techniques d’élevage. SOJETHO a dû sélectionner les bénéficiaires puisqu’une cinquantaine de familles avaient manifesté le désir de participer au projet.

Responsable du projet et fondateur de SOJETHO, Wilson St-Brun explique que les familles ayant reçu un «cabrit» – comme on le prononce en Haïti – ont été sélectionnées selon plusieurs critères : les personnes devaient être responsables d’une famille; disposer d’une pièce d’identité nationale; être dans une situation vulnérable; provenir d’une des localités de la région (Goyave, Lascamdrique, Jean Jacques, Virgile, Savane Plate); être éleveur ou agriculteur; disposer d’un pâturage pour l’élevage caprin ou accepter de garder le cabrit «dans la corde». De plus, les bénéficiaires du projet devaient signer un contrat d’engagement.

Une cérémonie a marqué le moment de la distribution des cabris. (Photo SOJETHO)

SOJETHO a accompagné les familles dans les divers marchés de chèvres de la région, les gens pouvant choisir selon leur goût.

En fait, ce projet devrait «faire des petits» et, ainsi, bénéficier à un plus grand nombre de familles puisque les participantes et participants s’engagent à remettre leur première chevrette à SOJETHO.

SOJETHO a acquis deux géniteurs pour les croisements. Afin de les garder, il a fallu construire des installations. Pour ce faire, SOJETHO avait organisé ce qu’on appellerait des «corvées», plusieurs paysans ayant prêté main-forte à leur construction. Cela ne s’est pas fait sans mal, les conditions climatiques – la sécheresse, notamment – ayant endommagé la clôture de l’enclos que les paysans bénévoles ont dû réparer.

Avec ce projet, SOJETHO s’attend à une nette augmentation du cheptel caprin dans la commune de Thomonde.

«Avec le croisement de 30 cabrits, nous pouvons arriver à plus d’une centaine de cabrits en seulement une année. Ensuite, avec les séances de formation, le savoir-faire dans le domaine de la production animale est acquis. Nous pouvons espérer de compter des grands entrepreneurs agricoles dans les prochaines années, en plus, le pouvoir d’achat des familles bénéficiaires sera amélioré. La viande caprine est luxueuse. Enfin, les habitants de certaines localités font maintenant confiance à l’organisation de la SOJETHO, de l’AQANU et de Roncalli, selon leur témoignage. Ces structures ont une bonne presse et une très bonne perception dans la région actuellement», a fait savoir Wilson St-Brun à Richardson Eugène, responsable du projet pour l’AQANU-Bois-Francs, dont ce dernier est aussi le président.

Des témoignages… et des bénédictions

Lors de la cérémonie de distribution des cabris, le chargé de projet a sollicité les témoignages de quelques bénéficiaires, les invitant à s’adresser à la caméra.

La parole a aussi été donnée à Villard Saint-Vil qu’on nomme aussi Bishop Villard en lien avec son appartenance à l’église protestante. Il n’est pas un bénéficiaire du projet, mais on a souligné qu’il y avait donné un « gros coup de main ». Le Bishop a collaboré avec l’équipe responsable du projet en travaillant dans la construction comme contremaître, charpentier et ouvrier. Il a fait don de bois et de planches au projet. Le pasteur a rappelé que l’agriculture et l’élevage sont les premiers métiers de l’homme, ceux qui lui permettent de se nourrir. (lien vidéo SOJETHO 1).

On peut également entendre le témoignage de Jeanilio Dumé, qu’a traduit Jean Max St-Fleur, du français au créole. «Nous adressons un énorme merci aux responsables de SOJETHO, Roncalli et AQANU qui ont pris l’initiative et nous ont permis de participer à ce projet de bénéficier de ces cabris. Nous espérons que Dieu dans son amour et compassion puisse nous faire bénéficier d’autres programmes du genre. Nous remercions tous ceux qui ont fait des rencontres avec nous, qui ont manifesté beaucoup d’intérêt pour faire ce projet. Puisse Dieu les bénir et prendre soin d’eux! Nous espérons que ce projet et d’autres puissent contribuer au développement de la communauté. Que la paix de Dieu soit avec vous!» (lien vidéo SOJETHO 3)

Un goûter a été servi en ces lieux où SOJETHO a construit enclos, entrepôt, bureau. (Photo SOJETHO)

 

Et Louisemène Borgely n’en pense pas moins. «Je me sens contente. C’est une fierté pour nous autres au niveau de la zone. C’est rare d’avoir ces types de projets dans notre communauté, c’est une fierté de pouvoir bénéficier de ces caprins. Nous demandons à Dieu de continuer à bénir cette équipe, leur donnant encore plus de moyens de nous aider. Et nous souhaitons faire aussi une bonne gestion de ces caprins parce qu’on ne sait ce que cela peut nous rapporter avec le temps. Nous sommes satisfaits de ce projet. Nous remercions les organisations Roncalli, SOJETHO et AQANU.» (lien vidéo SOJETHO 2)

On peut se faire une idée des lieux et de l’ambiance de la cérémonie par ce lien (vidéo SOJETHO 4)

Hélène Ruel

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Des pas vers un avenir meilleur pour les enfants en Haïti ( AQANU Montréal au Marathon de Longueuil)

Aux donateurs/coureurs/marcheurs et bénévoles,

Au nom du comité de l’AQANU-Montréal, je tiens à vous exprimer notre profonde gratitude pour votre générosité et votre engagement lors du Marathon de Longueuil 2023.

Votre soutien inestimable va contribuer de manière significative à notre mission de soutenir les cantines scolaires en Haïti. Sachez que votre don a un impact direct sur la santé, le bien-être et l’éducation des enfants bénéficiaires du programme.

Nous sommes profondément reconnaissants envers nos bénévoles qui ont participé à la course en tant que coureurs et marcheurs. Votre détermination, votre énergie et votre enthousiasme ont été une source d’inspiration pour nous tous. Votre participation active a permis de sensibiliser davantage de personnes à notre cause et de créer un véritable élan de solidarité.

Chaque pas que vous avez fait et chaque kilomètre parcouru représente un pas en avant vers un avenir meilleur pour les enfants en Haïti. Votre dévouement à soutenir les cantines scolaires est un témoignage de votre compassion et de votre désir sincère d’apporter un changement positif dans la vie des autres.

Une fois de plus, nous vous exprimons notre gratitude la plus sincère pour votre générosité et votre soutien. Sans vous, rien de tout cela ne serait possible. Ensemble, nous continuons à nourrir l’avenir des enfants en Haïti.

Frantz et Robert Léon ainsi que leur ami, Dylan Almanor, au centre. (Photo Francesca Dunéant)

 

Ils étaient 12 coureurs à parcourir un kilomètre ou 3,5 kilomètres dans les rues de Longueuil le samedi 20 mai. Ces jeunes, dont les frères Léon, ont accumulé plus de 600 $ en dons à remettre à AQANU-Montréal pour le soutien des cantines scolaires.

Une belle relève pour succéder aux plus âgés qui ont marché d’un bon pas un parcours de 5 km.

Danielle Massicotte, Pierre Gosselin et Danielle Marcotte à la fin du parcours. (Photo Francesca Dunéant)

 

Nous souhaitons répéter cette activité de financement l’an prochain pour la relève, les vétérans ainsi que la poursuite des projets soutenus par AQANU-Montréal.

 

Nos coureurs : David Almanor, Hans Dylan Almanor, Thomas Akre, Syntiche Akre, Armony Akre, Jonathan St-Fleur, Jean-Max St-Fleur, Noah Louigène, Christian Louigène, Robenson Louigène, Frantz Léon et Robert Léon.

 

Le président de l’AQANU, M. Emilio Bazile, médaille au cou!
(Photo Francesca Dunéant)

Nos marcheurs : Pierre Gosselin, Danielle Massicotte, Emilio Bazile, Danielle Marcotte, Pierrette Ruel et Mario Carpentier.

 

 

Nos bénévoles : Andrée Fortin et Jeannine Paré et les 32 donateurs!

 

Avec toute notre reconnaissance,

Le comité de l’AQANU-Montréal, par Jean-Emmanuel Léon

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En Direct d’Haïti

Texte tiré du Cyber-bulletin 13.10 de juin 2023

C’est en direct – évidemment virtuellement – d’Haïti qu’on a pu s’entretenir avec sœur Eugénie Jeudy, directrice de l’École de formation professionnelle Mark Gallagher (ÉFPMG) où vient de s’achever une première phase de ce fameux projet TIC-BAI qu’a financé l’AQANU-Outaouais.

 

Pour cet entretien, elle était accompagnée de l’agronome et enseignant Thomas Sanon, dont on peut dire qu’il est le collaborateur de la directrice.

 

Dans le Cyber-bulletin de mars dernier, on avait expliqué en quoi consistait ce projet visant à former des profs de l’ÉFPMG à dispenser leurs cours à distance, l’acronyme TIC-BAI signifiant Technologies de l’information et des communications et Boîte à innovations. La BAI, fondée par le Québécois Tony Simard, a créé une plateforme numérique afin de permettre à des profs de rejoindre leurs élèves dans des classes virtuelles, y ayant bien sûr, au préalable, versé le matériel inhérent à leur enseignement. Jusqu’ici, la BAI ne desservait que des pays africains. https://www.aqanu.org/magique-lenseignement-a-distance-surtout-en-haiti/

 

Cette formation est intéressante, a dit sœur Jeudy, parce que, les techniques étant bien maîtrisées, elles permettront aux élèves d’apprendre partout, où qu’elles et ils se trouvent. Et peut-on spécifier que l’enseignement à distance constitue un outil particulièrement utile en Haïti où profs et élèves doivent souvent renoncer à prendre le chemin périlleux de leur école, en raison de la présence des gangs armés et des manifestations sur les routes.

Dans la classe de sœur Eugénie, on prépare jus de mangues et d’ananas. (Photo fournie par l’ÉFPMG)

 

 

Elle rappelle que, jusqu’à maintenant, la formation aux rudiments de l’enseignement à distance a été offerte surtout aux profs de la filière agriculture de l’ÉFPMG, laquelle en compte trois autres, le secrétariat, l’hôtellerie, la pâtisserie. Au total, 91 étudiantes et étudiants fréquentent cette École ouverte en 2014, construite sous la responsabilité de l’AQANU.

 

«Nous en sommes au début des expérimentations», note-t-elle encore. Ainsi, on a créé des classes virtuelles et on a pu réaliser des vidéos éducatives sur les techniques de fabrication et de conservation de jus de mangue et d’ananas. Le cours d’hygiène et d’assainissement en milieu scolaire a également été versé. Reste à bien maîtriser la prise d’images et la plateforme, précise la directrice.

Extraire les jus est une chose, les conserver en est une autre. (Photo fournie par l’ÉFPMG)

 

 

Et c’est ce temps d’apprendre à bien faire les choses qui fait dire à sœur Jeudy que pour l’instant, le projet doit se confiner à l’ÉFPMG avant de s’étendre aux autres établissements scolaires de la communauté des Petites sœurs de Sainte-Thérèse (PSST). Le programme d’hôtellerie devrait s’installer sur la plateforme numérique et les profs Sanon et Robenson Louis se sont engagés à accompagner le personnel enseignant en secrétariat.

 

Toute la question de la langue d’enseignement est également à discuter, ajoute la directrice de l’École. Actuellement, souligne Thomas Sanon, le français prévaut dans les documents alors que les cours sont offerts en créole. Sur la plateforme numérique, l’enseignement gagnerait encore en accessibilité s’il était traduit en créole.

 

Sœur Jeudy et l’agronome ont remercié l’AQANU de permettre au personnel enseignant de l’École de se former à l’enseignement à distance.

 

 

Les ordinateurs portables fournis par l’AQANU-Outaouais ont été installés dans une salle de classe. Ici, on voit des étudiantes du programme de secrétariat. (Photo fournie par l’ÉFPMG)

L’AQANU-Outaouais a versé une somme de 10 500 $ (incluant les frais généraux) pour financer cette formation. Et son récent déjeuner-bénéfice du 22 avril dernier a rapporté 8000 $ à l’AQANU-Outaouais, ce qui lui a permis d’acheminer une dizaine d’ordinateurs portables usagés équipés de plusieurs applications utiles maintenant installés dans la classe d’informatique de l’École.

L’infatigable Pierre Gosselin de l’AQANU-Outaouais s’est engagé à trouver les moyens de financer d’autres phases de ce projet, selon les besoins exprimés par l’École.

Hélène Ruel

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Outaouais bénévole pour Haïti ( au Festival Outaouais en Fête)

Outaouais bénévole pour Haïti

Une fois de plus, les bénévoles de l’AQANU-Outaouais s’activent pour Outaouais en fête, festival qui se déroulera au parc des Cèdres à Gatineau du 22 au 25 juin.

Cette participation des bénévoles constitue une nouvelle source de financement pour les projets que l’AQANU-Outaouais finance en Haïti.

Outaouais en fête se déroule dans un parc situé tout juste au bord de la rivière des Outaouais. Plusieurs activités et spectacles y sont organisés. Les artistes qui s’y produisent sont nombreux. On pourra y entendre Robert Charlebois, Bleu Jeans Bleu, Marc Dupré, Fouki, Louis-Jean Cormier, Bodh’Aktan, D-Track Méliss Ouellet, Koriass, les Trois Accords, Bon Enfant.

Au https://youtu.be/d1vII-BzOd8 on peut se faire une idée de l’ambiance.

Hélène Ruel

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