La tournée des régions

Texte tiré du Cyber-bulletin 10.6 de l’AQANU

La pandémie a annulé ou reporté plusieurs des activités de l’AQANU. Dans la région de l’Outaouais par exemple, le président, Pierre Gosselin estime à 50% la perte des revenus annuels de l’organisme.

Il a résumé sa présentation en expliquant que l’AQANU-Outaouais «a pu poursuivre ses activités et en entreprendre de nouvelles malgré les inconvénients causés par la COVID-19. Ceci s’est avéré possible grâce aux fonds accumulés au cours des années passées, à de nouvelles activités de levée de fonds et à de généreux donateurs qui se sont manifestés juste aux bons moments, même si la plupart de ses principales activités n’ont pu avoir lieu ou très partiellement», écrit-il dans son rapport.

Il a passé en revue les différents projets que soutient l’AQANU-Outaouais, tant ceux du côté de Corail que du côté de Rivière-Froide.

À Corail, Michel et Gertha Decoste soutiennent des projets comme la fanfare Zachary Lauzière, financent les études de certains jeunes et investissent dans l’économie domestique.

Une formation dispensée aux formateurs impliqués dans le projet (photo de l’UPA DI)

Le président d’AQANU-Outaouais a parlé du prolongement du programme Les savoirs des gens de la terre avec l’UPA-DI. L’annuel déjeuner-bénéfice qu’on a dû annuler cette année nous aurait fait connaître le bilan du projet des Ateliers de transformation André David; ce devrait être partie remise.

Il faudra patienter jusqu’au prochain déjeuner annuel de l’AQANU-Outaouais pour le bilan du projet des Ateliers de transformation André David. (Photo tirée du rapport de l’AQANU-Outaouais)

L’AQANU-Outaouais, par son Club des 100 (76 donateurs à 100 $) a continué de financer les demi-bourses pour des élèves de l’École de formation professionnelle sergent Mark Gallagher. Un soutien scolaire est également accordé pour des jeunes de l’École Saint-François-de-Sales à Rivière-Froide.

Et avec la collaboration de la Fondation Mgr Joseph Chevalier, l’AQANU-Outaouais a contribué à la construction d’un deuxième étage à l’École Notre-Dame de la Vie nouvelle à Fort-Liberté.

Enfin, l’AQANU-Outaouais a financé un projet pour sensibiliser la population à se protéger de la COVID-19 et pour la confection de masques.

«On ne dépense pas l’argent que nous n’avons pas!», se plaît à répéter la trésorière de l’AQANU, Danielle Massicotte, membre de l’AQANU-Outaouais.

«En résumé, l’AQANU-Outaouais a pu poursuivre ses activités et en entreprendre de nouvelles malgré les inconvénients causés par la COVID 19. Ceci s’est avéré possible grâce aux fonds accumulés au cours des années passées, à de nouvelles activités de levée de fonds et à de généreux donateurs qui se sont manifestés juste aux bons moments, même si la plupart de ses principales activités n’ont pu avoir lieu ou très partiellement», a indiqué Pierre Gosselin.

Il demeure prudent et se demande ce que sera l’avenir une fois la pandémie jugulée.

AQANU-Montréal

De son côté, à l’AQANU-Montréal, la présidente Danielle Marcotte a indiqué que les membres du comité avaient tenu plusieurs réunions et participé à des conférences et formations.

L’AQANU-Montréal se concentre à soutenir les cantines scolaires de Rivière-Froide. L’Association fait partie de la Table des partenaires des cantines scolaires d’UPA-DI à laquelle appartiennent le Fonds Solidarité Sud, Agro-Paix et la Fondation Paul Gérin-Lajoie. De telles cantines sont implantées à Labrousse et on prévoit en créer d’autres à Baptiste et à Torbeck.

«À Rivière-Froide, les cantines scolaires soutenues par AQANU-Montréal, ont fonctionné de décembre 2019 à mars 2020. Pendant cette période, plus de 200 enfants ont reçu des repas trois fois par semaine et des collations nutritives, les autres jours. À cause de la pandémie, les écoles ont fermé et les cantines ont cessé de fonctionner. Cependant, de mai à août 2020, des paniers-repas composés d’aliments produits localement ont été distribués aux familles les plus démunies de la région. La reprise des classes s’est faite le 10 novembre 2020. On saura dans les prochaines semaines le nombre d’enfants qui recevront des repas et collations. UPA-DI accorde un budget de 80,000$ pour l’ensemble des cantines scolaires et des cuisines collectives pour l’année 2020-2021. AQANU-Montréal contribue annuellement à la hauteur de 3000$ pour le financement de ce programme», a expliqué Danielle Marcotte.

AQANU-Granby

Malgré ses ressources bénévoles limitées, l’AQANU-Granby et la pandémie, l’AQANU-Granby continue d’alimenter des projets, même d’en créer de nouveaux, a indiqué son président Clément Roy.

La vente de café haïtien (nOula) constitue l’activité principale de financement de l’AQANU-Granby; elle vend à Granby ainsi qu’au groupe de Corail et à l’AQANU-Montréal.

Vient de se clore la dernière phase du programme Les savoirs des gens de la terre de l’UPA-DI auquel l’AQANU-Granby a contribué.

«Des 11 familles qui ont profité du microcrédit pour développer des activités génératrices de revenus soit par la culture du café, l’élevage ou de la culture maraîchère, il y en a maintenant huit de plus suite aux remboursements effectués. Nous avons contribué pour 14 000 $ pour la mise en place de deux boutiques d’intrants qui permettent aux paysans d’avoir accès à des semences, de l’engrais, et autres outils de travail», a précisé Clément Roy.

L’AQANU-Granby a relancé son Club des 100 cette année, s’attirant une vingtaine de membres.

Clément Roy a rappelé que l’Association s’affairait à deux autres projets, celui sur l’implantation d’un système d’aquaponie à la ferme-école des Petites sœurs de Sainte-Thérèse à Fort-Liberté ainsi que le Carboneutre Ayiti avec UPA-DI, dont on parlera dans un prochain Cyber-bulletin.

Hélène Ruel

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