Cet article est tiré du Cyber-Bulletin-9.2 du mois d’octobre 2019
4500 $ et peut-être plus… pour l’AQANU-Outaouais
L’AQANU de la région Outaouais peut s’attendre à recevoir une somme d’au moins 4500 $ de l’organisation du Festival des montgolfières de Gatineau, à laquelle, encore cette année, elle a pu s’associer.
Depuis au moins une dizaine d’années, l’AQANU participe aux opérations liées à la vente de billets d’entrée pour le Festival des montgolfières de Gatineau (FMG). En retour, ce dernier lui offre un pourcentage du fruit de ses ventes.
«On s’attend à ce que l’activité nous rapporte au moins 4500 $, ce qui représente le même montant que l’an dernier. Le FMG nous a donné l’assurance que nous recevrions au minimum l’équivalent de ce que nous avions eu l’an passé», soutient Pierre Gosselin, responsable pour l’AQANU, du recrutement des bénévoles et de l’organisation des trois opérations de vente.
de gauche à droite: Pierre Côté, Pierre Gosselin, John Charlebois
C’est que cette année, le FMG a modifié ses façons de faire en troquant le papier contre le bracelet électronique comme billet d’entrée. Qui plus est, beaucoup de ces bracelets pouvaient être achetés en ligne, les festivaliers n’ayant plus à se rendre, par exemple, aux stands de vente de l’AQANU.
«Pour la prévente de mai, le FMG nous demandait six bénévoles qui devaient être très à l’aise en informatique pour l’entrée des données. Pour la prévente d’août, on nous en a demandé trois, alors que pendant le Festival on nous en avait demandé 18 par jour, sur une période de cinq jours. Finalement, nous n’avons eu à être présents que pendant quatre jours», précise le responsable.
Il croit – et espère – que les fruits de ce partenariat pourraient dépasser les 4500 $ promis puisque l’achalandage au Festival (du 29 août au 2 septembre) a été plus important et que les tarifs avaient été haussés avec une bonification de la programmation.
«C’est essoufflant!», s’exclame-t-il, résumant ses sentiments à l’issue de cette énième opération de financement de l’AQANU-Outaouais. «À 76 ans, l’énergie commence à manquer!», admet-il, parlant de la sienne et de celle du réseau de bénévoles. «Les bénévoles, ce sont nos amis! Avant, nous étions six organisations associées au Festival des montgolfières. Nous ne sommes plus que deux, parce que, justement, les bénévoles se font rares.»
L’organisation d’activités de financement se bute chaque fois à ce «gros problème» de la relève, conclut Pierre Gosselin. Pour l’AQANU comme pour d’autres organisations.
Les fruits de cet annuel partenariat avec le FMG servent à honorer les engagements de l’AQANU-Outaouais dans des projets agroalimentaires dans la région de Rivière-Froide en Haïti.
Hélène Ruel
